12/10/2005

Oasis Essendilène

Classé dans: — site admin @ 5:13 pm

C’est notre dernière matinée de marche.
Nous avons rendez-vous avec l’oasis d’Essendilène que Frison-Roche a rendu célèbre dans un roman éponyme.
Des tamaris, des palmiers, des lauriers rose en fleurs, quelques bâtis en pierre, des gueltas.
Tout est réuni pour rendre cet endroit paradisiaque et enchanteur.
Nous y admirons les dernières peintures rupestres.

L’après-midi sera moins agréable car le retour s’effectue en 4x4.

Il nous sera donné de voir la “vache qui pleure” et les autres gravures qui la jouxtent.
Le retour en soirée à Djanet marque la fin du séjour saharien.

12/9/2005

Artisanat

Classé dans: — site admin @ 4:56 pm

L’habitude commence à nous envahir. Nous prenons ainsi pleinement possession de notre environnement.
Les paysages nous deviennent familiers ainsi que toutes les manifestations de vie qui nous entourent.
Les oiseaux ne sont pas effarouchés par notre présence et continuent tranquillement leur toilette dans le sable.
Les empreintes récentes d’animaux sont nombreuses dans le sable.
Il y a beaucoup de vie dans le désert ! Il faudrait pouvoir rester à l’affût pour surprendre toute la vie qui se manifeste de différentes façons.
Dès le début de la journée, nous voyons des gravures qui représentent des éléphants et des girafles.
Plus tard, nous passons à proximité d’un camp de nomades qui nous proposent de l’artisanat.
C’est notre avant dernier jour de trek et une certaine mélancolie nous étreint à la pensée de ne plus continuer la marche dans ce cadre révé.

12/8/2005

Arche et chameau

Classé dans: — site admin @ 4:44 pm

Cette journée nous réserve encore beaucoup d’images inoubliables. Images qui rempliront la froideur des longues et froides nuits d’hiver bourguignonnes.
Nous visitons quelques gueltas au cours de la marche du matin. Le canyon que nous parcourons s’est élargi. La matinée est bien chaude au travers de ce sable éblouissant et la pause du midi est fortement appréciée.

Nous commençons la marche de l’après-midi avec une image forte.
Au sommet d’une dune se découpe à une trentaine de métres une arche. Dans l’échancrure, l’horizon est barrée par la paroi d’un canyon avec au pied celle-ci un acacias. Au premier plan un chameau avance qui disparaitra bientôt, absorbé progressivement par une dune.

Après avoir franchi l’arche, nous découvrons les premières gravures de notre trek.
Des peintures figurent également sur les paroi dont une peinture blanche.

12/7/2005

Premières peintures

Classé dans: — site admin @ 4:20 pm

Enfin j’ai pu admirer une nuit étoilée pendant une demi-heure, vers 3 heures ce matin. Des milliards d’étoiles scintillaient au firmament. Un spectacle que l’on a perdu l’habitude de voir et d’admirer dans notre monde dit moderne.

Après une nuit féérique, j’ai pu contempler le ciel ; la journée sera également pleine de surprises.
Après une heure de marche dans un canyon, nous avons la surprise de rencontrer un troupeau de petites chévres qui grapillent les quelques brins d’herbe qui parsèment les dunes.
Quelque temps après, le guide nous fait la surprise de nous montrer des peintures rupestres.
Directement sur la roche, sans abri particulier, les peintures millénaires s’offrent à notre regard.
Instant émotion !
Nous ne pouvons que rester ébahi devant la qualité et la finesse du graphisme.
Il y a beaucoup d’autres peintures dans les environs mais elles ne sont pas toutes montrées afin de les préserver des vandales.

L’après-midi se termine par un arrêt en haut d’une dune pour admirer le coucher du soleil.
Spectacle inoubliable que ces dunes qui semblent s’animer sous les raies du soleil déclinant!

Ce soir, exceptionnellement, nous avons un bivouac avec tout le confort ; douche, wc et tente nomade.
Je ne ferai pas comme Théodore Monod qui lors d’un raid saharien, était resté 40 jours sans se laver. Je sacrifie le sable déposé sur ma peau à l’eau purificatrice.
Par contre, je coucherai à la belle étoile et non sous la tente.

12/6/2005

Première guelta

Classé dans: — site admin @ 3:17 pm

Encore une nuit sans étoile ! Devrais-je mettre le réveil sur 4 heures du matin pour admirer le ciel ?
Couché à 22 heures, le sommeil me surprend instantément. A l’instar de Steevenson, je devrais déposer beaucoup d’argent pour les vagabonds afin de remercier le ciel pour la qualité des bivouacs.

Après un petit déjeuner copieux et traditionnel, notre trek se poursuit dans de le canyon.
En fin de matinée, nous voyons la première guelta. Près de celle-ci, un éboulis nous permet de monter sur le plateau où nous pouvons admirer le dédale de canyons qui nous entourent.

L’après-midi s’écoule lentement au rythme de nos pas avec quelques dunes à gravir.

La soirée se passe comme à l’habitude maintenant. Dès le troisième soir, les habitudes sont là !
Après le repas pris à la lumière des bougies et des frontales, pendant la dégustation des “trois thés” près du feu, nos accompgnateurs nous chantent quelques airs du répertoire Touareg.
Le ciel étoilé s’offre à nous dans toute sa splendeur. On distingue également, de temps à autre, des satellites !